Je me prépare un petit automne de derrière les fagots... Je ne vous dis que ça !

Une veste de chez Rowan, un bijou.

Avec mon étole, je vais avoir l'air sortie tout droit du XIXe siècle.

Vivement le froid ! Non, mais là, j'hiberne toujours en été. N'en déplaise aux plagistes. Moi, c'est les pulls en Mohair et coetera.

On ne voit pas bien sur la photo les brandebourgs (dixit Agathe), c'est-à-dire les fermetures très romantiques. Mais je vous montrerai tout en septembre, date d'arrivée de mon mannequin de Haute-Savoie.

En ce mercredi lourd d'orages, je m'asseoids et je pense à mes futurs tricots (pour quand j'aurai du fric). Rien n'est plus propice à la réflexion que la solitude baignée de cette douce lumière tamisée. Le cheminement de mes pensées est à l'image de l'escalier : en colimaçon. D'un pas lourd et tranquille, ma méditation monte lentement vers le ciel noir chargé de nuages.

Accoudée au rebord de mon lit, 7 heures du mat' :

Déjà fatiguée par la journée qui s'annonce, je referme les deux yeux et me plonge dans le monde enchanté de Sosso :

En 1898, un photographe se laisse gagner par la géométrie du lieu...

Alors là, ce lundi est carrément pluvieux, je ressors mon pull irlandais de derrière les fagots. Non mais !

Et pendant que dimanche se passe sous de gros nuages, je bois une limonade accoudée à la terrasse du café de Van Gogh, rêvant de Paris sous les lampions, rêvant de fêtes lumineuses et de conversations chaleureuses. Voilà t'y pas que mes mitaines se tricotent toutes seules (sans doigts).

Mes bonnets d'hiver se fachent, rien à faire : au placard. Je fête le printemps aujourd'hui ! Alors, mine de rien, à patte de velours, mon gilet rouge sort de la boîte comme un diabolitin : coucou, dit-il la mine réjouie.

Habille-toi donc, va, ce n'est pas encore l'été.

Arrgh, mais c'est ma foi vrai ! Je ressors en catimini mon chauffe-cou. La ligne de mon cou est trop fragile pour ce petit matin brumeux.

Les bonnets ravis se ravisent et se vissent sur le haut de mon crane, na !

Regardez ce visage d'aveugle. Quel est le sculpteur capable de rendre ce regard a  priori vide avec tant d'expression. C'est exactement ça !

Ou ce visage d'enfant en pleine admiration, la tête vers le ciel :

Sur les laines.com sont en vente un set d'aiguilles interchangeables et circulaires. Super pratique ! Esthétique ! En bois multicouleurs, elles glissent très bien et le joint que l'on visse pour changer d'aiguille est lisse. Bref, pour toutes les mordues d'aiguilles circulaires, c'est le super pied ! Le set de base est à 25 € auquel il faut rajouter les frais de port. Ensuite, à chaque noël par exemple, on peut rajouter des aiguilles ou des câbles (aussi souples que ceux de chez Lang). Moi, je vais économiser pour acheter le set complet à 60 € qui va du n° 3 au n° 8.

Attention, ne pas confondre avec le kit Denise. Rien à voir : aiguilles en acier, câbles durs sans possibilité de magic loop, ...

Du fric et encore du fric, tel est ce monde ! Viva la poésie d'Elychris !!

ça c'est un classique

C'est Monet ! La toile d'AZ soutient bien la comparaison, non ?

ça ressemble à une bibliothèque, non ?

Les tableaux d'Az me chavirent par-dessus tous les bords. Simplicité, beauté.

Ce "Près des blés" se passe de commentaires.